09, Poitou, français (CAH)
Actes royaux du Poitou (t. 1 et 6) français
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3Mandement au sénéchal de Poitou de rassembler des approvisionnements de vin et de bétail et de les faire conduire à Calais.
102Mandement à tous justiciers de faire délivrer par qui de droit les biens et héritages de Jean Larchevêque, sire de Parthenay, saisis précédemment et placés sous la main du roi.
129Commission de lieutenant du roi en Poitou et en Saintonge donnée au comte d'Eu pour mettre ces provinces en état de défense.
179Lettres de sauvegarde octroyées à l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard.
168Lettres de sauvegarde octroyées à Marguerite, veuve de Jean de Mirebeau.
182Lettres de sauvegarde octroyées à l'abbé et aux religieux de Saint-Jouin-de-Marnes.
31Constitution faite par Jean, vicomte de Thouars, du douaire de sa femme, Blanche de Brabant.
112Charles le Bel donne à son valet Robert Frétart, de Loudun, le manoir de la Robichonnière.
124Don par le roi de la terre de la Laurière à Jourdain de Loubert, chevalier. Son fils avait épousé la fille d'Amé de la Celle, neveu et héritier d'Hugues de la Celle, à qui ladite terre avait appartenu
149Vidimus d'un don de deux cents livres parisis de rente viagère fait par Philippe de Valois à Robert Frétart, son chambellan, qui venait d'être fait chevalier, et transformation de cette somme en rente héréditaire.
161Lettres déterminant le mode de perception de la rente annuelle précédemment constituée en faveur de Robert Frétart.
6Commission donnée à Simon de Rochechouart d'aller traiter avec les sénéchaux de Poitou et de Saintonge des conditions à proposer aux nobles de ces provinces, qui se sont engagés à rejoindre l'armée de Flandres.
145Lettres par lesquelles Philippe de Valois décharge la mémoire de Jean de Cherchemont, chancelier de France, des prétendues extorsions pour lesquelles ses héritiers étaient poursuivis. Cependant, comme il était mort avant d'avoir rendu ses comptes, ceux-ci durent payer au roi seize mille royaux d'or pour tout règlement.
146Accord conclu, en présence du roi, entre le sire de Parthenay et Jean d'Harcourt, touchant une clause du contrat de mariage de ce dernier avec Isabelle de Parthenay.
763Rémission accordée à Géheudin Chabot, chevalier, et à Sebran Chabot, écuyer, son frère, convaincus d'avoir porté une fausse accusation de vol de quittances contre Thibaut Chabot, chevalier, avec qui ils étaient en procès, et d'avoir suborné des témoins, à condition qu'ils tiendront prison fermée pendant six mois à Paris.
868Lettres d'amortissement en faveur de l'abbaye de Notre-Dame du Pin, des rentes qu'elle est autorisée à acquérir avec la somme de 500 écus que Jean de Torsay, chevalier et chambellan du roi, lui a versée pour racheter différentes rentes de froment, seigle et avoine et les arrérages qu'il devait à ladite abbaye.
773Lettres d'exemption des aides et autres impositions pour le fait de la guerre qui ont ou auront cours dans le royaume, octroyées aux habitants de l'île de Noirmoutier, en considération de leur belle conduite lors d'un récent débarquement des Anglais, des pertes et dommages qu'ils ont subis en cette circonstance, et des périls continuels auxquels ils sont exposés.
815Lettres portant abandon en faveur de Guillaume Guenant, seigneur des Bordes, de tout le droit et action appartenant au roi sur les terres de Brillac et de Rochemaux, confisquées autrefois pour cause de forfaiture sur Imbert Guy, chevalier.
862Lettres de don en faveur de Casin de Serenvillier, écuyer d'écurie du duc de Berry, de cinquante livres de rente sur les biens de feu Guyon Goupil, demeurant à Mortemer, confisqués sur sa fille mariée à un Anglais.
875Lettres de don à Jean, second fils du roi Charles VI, du duché de Berry et du comté de Poitou, pour en jouir après la mort de Jean duc de Berry, si ce prince ne laisse pas d'enfant mâle légitime.
800Confirmation de la vente faite par Marie, duchesse d'Anjou et dame de Loudun, le 28 janvier précédent, à Simon de Cramaut, patriarche d'Alexandrie, administrateur perpétuel de l'évêché de Carcassonne, des terres de la Roche-Rigault et de Ranton en Loudunais.
838Ratification des lettres par lesquelles le connétable Du Guesclin, en vertu du traité de reddition du fort de Gençay, maintient la femme et la fille de messire d'Agorissart, seigneur et capitaine dudit lieu de Gençay, en possession et jouissance des biens et héritages qu'elles tenaient en Poitou, pendant l'occupation anglaise.
829Confirmation de la sentence des commissaires du roi sur le fait des francs-fiefs et nouveaux acquêts, portant maintenue de noblesse en faveur de Tassin Scolin, demeurant à Saint-Etienne de Sérigny.
851Confirmation d'un jugement de maintenue de noblesse en faveur de Robin Marieau, du Loudunais, rendu par Guillaume Bouchart et Jean Dubreuil, commissaires du roi pour la recherche des francs-fiefs et nouveaux acquêts faits par gens d'église et personnes non nobles.
749Commission au bailli des Exemptions et à Jean Guérin de rechercher les fiefs acquis par gens d'église et non nobles dans le ressort dudit bailliage, c'est-à-dire en Poitou, Touraine, Anjou et Maine, et de faire payer les droits dus au roi de ce chef, avec révocation des commissions données antérieurement pour ce fait, par les trésoriers du roi, à Jean de Soissy et à tous autres.
750Lettres nommant Pierre Berruyer, receveur ordinaire du bailliage des Exemptions, commissaire adjoint au bailli des Exemptions et à Jean Guérin, pour la recherche des nouveaux acquêts dans le ressort dudit bailliage, c'est-à-dire en Poitou, Touraine, Anjou et Maine.
789Commission à maîtres Jean Guérin et Guillaume Bouchart, pour faire payer dans le comté de Poitou les droits d'amortissements et de francs-fiefs, dont le roi avait fait don au duc de Berry.
844Commission à maître Jean Guérin pour procéder à la levée dans le Poitou et le Berry des finances des francs-fiefs et nouveaux acquêts, octroyées par le roi au duc de Berry pour deux années.
53Ordonnances de l'hôtel de Philippe de France, comte de Poitiers, et de celui de Jeanne de Bourgogne, sa femme
107Nouvelle assiette des deux cents livrées de terre données à Guy de Bauçay, chevalier, faite dans les châtellenies de Montreuil-Bonnin, de Lusignan et de Poitiers.
131Lettres d'amortissement des biens acquis à Venours par Jean de Cherchemont, chancelier de France et doyen de Poitiers, pour la dotation de la chapelle collégiale de Ménigoute.
83Lettres d'absolution accordées à Roger le Faye et à Jean Milhommes, changeurs de Poitiers, poursuivis pour infractions aux ordonnances rendues sur le fait des monnaies.
164Lettres portant permission à Nicolas Le Blanc, chanoine de Poitiers, d'acquérir une terre de vingt livres de rente et d'en doter des personnes ou des établissements ecclésiastiques.
165Philippe de Valois permet au cardinal Pierre de Mortemart de convertir en biens de mainmorte ses terres de Poitou, qui avaient été la propriété de Raoul, comte d'Eu, connétable de France.
103Privilège accordé à Jean Guérin, Poitevin, d'acquérir des terres dans les fiefs royaux, sans être tenu de financer, bien qu'il ne fût point noble.
167Permission accordée au sire de Bauçay de construire à Faulant une chaussée et un étang.
108Charles le Bel, à la requête de Maurice de Craon, décide que les terres clu Bois-Pouvreau, de Saint-Héraye, de Sanxay et de Cherveux seront désormais du ressort de Saint-Maixent, malgré les prétentions contraires de Niort, de Lusignan et de Poitiers.
110Donation par Charles le Belaux religieux de Notre-Dame de Plaisance, diocèse de Poitiers, de trente-quatre setiers de blé de rente, qu'il percevait annuellement sur les moulins de Montmorillon, à la charge par eux d'entretenir nuit et jour trois cierges ardents devant rimage de la Vierge et de célébrer chaque semaine une messe pour le roi, de son vivant et après sa mort.
163Constitution en faveur de Simon de Montbreton, chevalier, d'une rente héréditaire de cent livres tournois, assignées sur des terres de la sénéchaussée de Poitou.
155Echange fait entre le roi et Jean Larchevêque de Partenay, et extinction d'une double rente annuelle de vingt-cinq livres qu'ils se payaient mutuellement.
109La terre et la châtellenie de Marcillac, appartenant à Amaury de Craon, sont placées dans le ressort de Poitiers.
166Privilège accordé à Pierre Raymond de Rabasteins, sénéchal de Poitou, d'exploiter une saline dans sa terre de Bigorre.
141Philippe de Valois permet à Guyon de Velort, son écuyer, de fonder une chapelle et de la doter de dix livres tournois de rente.
142Permission accordée à Robert Frétart, chevalier, chambellan de Philippe de Valois, d'appliquer une rente annuelle de dix livres tournois à la dotation d'une chapelle qu'il avait l'intention de fonder.
153Lettres d'amortissement des rentes destinées à la dotation de la chapelle fondée par Guyon de Velort, écuyer du roi, à Saint-Pierre du Bouchet, dans le Loudunois.
159Amortissement des rentes affectées à la dotation de la chapelle fondée par feu Bon de Signy, chevalier, en l'église Sainte-Çroix de Loudun.
172Révision de l'assiette et confirmation d'une rente de quatre cent cinquante livrées de terre, constituée autrefois à Jean de Cherchemont, au profit de la chapelle de Menigoute.
171Confirmation de l'accord conclu entre les sires de Parthenay et de Beaujeu relativement à certaines clauses du contrat de mariage du premier avec Marie de Beaujeu.
64Le roi mande au sire de Bauçay de surseoir à son départ jusqu'à nouvel ordre, mais de rester prêt à le venir joindre avec quinze hommes d'armes
84Ce sont les noms des personnes qui sont mandées à Paris aus octaves de la Chandeleur.
76Convocation adressée à la noblesse du royaume pour la mi-carême 1318.
157Ratification d'une sentence d'absolution rendue par Aimery de Chandenier, chevalier, ou son sénéchal, en faveur de Guillaume de la Bretonnière, arrêté à la suite d'une rixe avec Guillaume Arnaut.
162Confirmation des promesses et engagements contractés entre Jean Larchevêque de Parthenay et Amaury de Craon, pour le mariage de Jean, fils aîné du premier, avec Béatrix, fille puînée du second.
169Confirmation d'un jugement du sénéchal de Poitou, portant délivrance des biens de feu Guillaume Lallemant, bourgeois de Poitiers, mort sans héritier naturel, à Guillaume de Tonnay, son fils adoptif.
181Confirmation de certaines lettres du sénéchal de Poitou en faveur du seigneur de Clisson et de la dame de Belleville.
180Confirmation d'une sentence d'absolution rendue, au nom du comte d'Eu, par le sénéchal de Melle, en faveur de deux écuyers, Moreau Audoin et Thibaut Pannier, accusés d'avoir battu et fait avorter la femme de Pierre Claveau, et d'avoir cause la mort d'un enfant qu'elle portait sur les bras.
174Vidimus et confirmation d'une charte de donation octroyée, en 1190, par Richard Cœur-de-Lion, roi d'Angleterre, à l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard.
175Vidimus et confirmation de plusieurs autres donations faites par Richard Cœur-de-Lion, le 4 novembre 1196, aux religieux de l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard.
176Ratification d'une charte de l'an 1310, par laquelle Jean, vicomte de Thouars, reconnaît aux religieux de Lieu-Dieu en Jard la possession légitime du droit d'épave, ainsi que de la justice haute, moyenne et basse sur leurs terres, et se réserve la faculté de tirer de la pierre dans leurs carrières.
177Ratification d'une charte de décembre 1279, portant règlement, en faveur de l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard, d'une contestation soulevée entre Guy, vicomte de Thouars, et les religieux, au sujet du droit de chasse dans les forêts de Jard et d'Orbestier.
178Ratification d'une charte de Guy, vicomte de Thouars, donnée le 8 mai 1288, en faveur de l'abbaye de Lieu-Dieu en Jard, touchant le droit d'épave sur leurs terres.
5Liste des barons poitevins qui ont reçu des lettres de convocation pour se trouver en armes à Arras le mardi après la Pentecôte, et prendre part aux opérations de la guerre de Flandres.
62Convocation de barons poitevins
740Rémission accordée à André Béry, l'aîné, et à Jean Roy, son neveu, de Chanteloup en la châtellenie de Bressuire, coupables du meurtre de Jean Poigneau.
785Rémission accordée à Guillaume Berlay et à Pierre Groya, cousins germains, de la paroisse d'Alonne, employés à la construction de l'hôtel du sr de Laubertière à Fougère, détenus prisonniers pour un homicide par eux commis dans une rixe, étant en état d'ivresse.
756Rémission accordée à Hector de Marconnay, écuyer, à Jean de Saint-Germain et à Perrinet de Flet, qui, pour se venger de ses injures et provocations et des vexations dont il accablait leurs sujets, avaient assassiné Jean Gressart, fermier des aides à Sauve et dans les paroisses voisines.
792Rémission accordée à Perrot et Jean Abbeillon qui, dans une rixe à Saint-Michel-en-l'Herm, provoquée par un prêtre nommé Michel Quarrot, avaient frappé celui-ci mortellement.
778Rémission accordée à Jean Billaut et à Barthélémy Ferrant, d'Azay-le-Brûlé, qui avaient participé, quatre ans auparavant, au meurtre d'un pillard nommé Truppelin, et à la détrousse d'une femme appelée Jeanne Charbonneau, à condition de faire un pèlerinage, le premier à Notre-Dame du Puy, le second à Saint-Jacques de Galice.
830Rémission accordée à Jean et Pierre de la Pierrebrune pour le meurtre de Pierre Regnaudin, à la suite d'une rixe, en revenant de la foire de Valence en Poitou.
855Rémission accordée à Jean Blanc, notaire royal et apostolique à Saint-Jean-d'Angély, qui, après avoir reçu et rédigé un contrat de donation faite par Marguerite de Bauçay, veuve de Simon Burleigh, en faveur de Lestrange de Saint-Gelais, avait refait et falsifié cet acte à la requête de Jacques de Saint-Gelais, fils dudit Lestrange, après la mort de ce dernier.
746Restitution à Catherine Sénéchal, ainsi qu'à son second mari Etienne d'Aventois, chevalier, de ses domaines de Poitou confisqués parce qu'elle s'était retirée en Angleterre avec son premier mari Jean Harpedenne, chevalier anglais, et rémission des peines qu'elle pouvait avoir encourues pour ce fait.
752Rémission accordée à Guillaume Giraud, de Charzais, coupable, étant en état d'ivresse, d'avoir fait violence à une femme de mœurs légères et de lui avoir volé sa bourse, à condition qu'il fera un mois de prison au pain et à l'eau.
767Rémission accordée à Jean Viset, détenu depuis trois ans d'abord dans les prisons du sire de Parthenay, puis dans celles de Jean Girard, chevalier, pour le meurtre de Michel Bastier, son beau-frère.
877Rémission accordée à Philippon de la Forêt, écuyer, pour le meurtre de Pierre Cotet. Celui-ci ayant frappé et injurié Jeanne Frétart, femme de Jean d'Armessange, chevalier, Philippon, parent de ladite dame, voulut lui en demander raison et l'étant allé trouver, il fut obligé de se défendre contre ses attaques et le tua.
754Rémission accordée à Jean Moynet qui, pour infliger une correction à sa fille âgée de treize ans, l'avait enfermée dans un tonneau où elle était morte asphyxiée.
781Rémission accordée à Pierre Gaboreau pour le meurtre de Guillaume Achale, qui avait séduit sa sœur, Clémente Gaboreau, femme de Jean Pignaut, meurtre commis quatorze ans auparavant.
811Rémission accordée à Aimery Alexandre, écuyer, et à ses amis et complices, Etienne de la Grève et Jean Soreau, qui s'étaient introduits de nuit dans l'hôtel de Jeanne Bastard, veuve de Simon de Saint-Maixent, et lui avaient enlevé par violence un coffre fermé à clef et un sac. Ledit Alexandre était neveu et héritier de Simon de Saint-Maixent, et voulait se mettre en possession des titres de cette succession que détenait à tort la veuve de son oncle.
831Rémission accordée à Jean Dodereau et à Perrot Maurat, son gendre, de Saint-Cyr en la châtellenie de Poiroux, pour le meurtre d'un mendiant vagabond, nommé Jeannot, dit Noblesse, dit Yvonnet Maugarny, qui s'était introduit chez eux et leur avait volé un petit sac de laine à filer, refusant de le restituer.
847Confirmation d'une rémission accordée, onze ans auparavant, à Jean Bernart pour le meurtre d'Eliot Durant, dans une rixe, bien qu'il eût aggravé son cas depuis en s'échappant de prison et en rompant son ban.
812Rémission accordée à Jean Moreau, de Charzais. S'étant, en état d'ivresse, querellé avec sa femme et l'ayant frappée, celle-ci, pour échapper aux coups, s'était réfugiée dans un grenier qui s'effondra sous elle et l'entraîna dans sa chute, où elle se tua.
849Rémission accordée à Jean Savary,prisonnier Frontenay-l'Abattu, pour le meurtre de Jean Bernart, qui, après avoir frappé la femme dudit Savary, s'était attaqué à lui-même, bien qu'ils fussent en assurément l'un envers l'autre.
751Rémission accordée à Pierre Regnaudeau, sergent et garde des vignes d'Hélie Chasteigner, qui, en se défendant contre deux hommes qu'il avait surpris en flagrant délit de vol de raisin et qui s'étaient mis en état de rébellion contre lui, avait fait à l'un d'eux, nommé Jean Favereau, une blessure ayant déterminé sa mort.
799Rémission accordée à Thomas Bouchet et à Guillaume, son fils, de Saint-Liguaire, pour le meurtre de Jean Quéniot, qui était venu de nuit avec d'autres maraudeurs piller leur verger. Ledit Quéniot, ancien routier, était alors occupé aux travaux ordonnés par le duc de Berry à Niort, pour y créer un port de mer.
858Rémission octroyée à Béry Amoureux, de Vendeuvre, qui, après avoir bu dans la taverne de Guillaume Beauvillain audit lieu, s'était pris de querelle avec celui-ci, et en s'escrimant contre ses amis qui voulaient le désarmer, avait blessé mortellement l'un d'eux, nommé Pierre Prioux.
769Rémission accordée à Jean Brochon, de la Rochénard, pour un homicide par lui perpétré, au mois d'octobre 1374, sur la personne d'Andrieu David.
832Rémission accordée à Jean Bobet de la Chapelle-Hermier, poursuivi pour participation au meurtre de Jean Maigrebeuf, chanoine régulier, prieur de la Chapelle-Hermier, assassiné par frère James Joudouin, religieux dudit prieuré, qui se vengeait d'avoir été excommunié.
834Colin de La Forêt et Jean de La Forêt, son fils, ayant frappé mortellement, à Dompierre près de la Roche-sur-Yon, Philippon Alayre, sous prétexte que celui-ci avait proféré des menaces contre eux, obtiennent des lettres de rémission à la condition qu'ils iront en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, et feront célébrer un service annuel pour le repos de l'âme du défunt.
818Rémission accordée à Jean Brisson et à Jean Jouhé, de Saint-Germain en Gâtine, qui, dans une rixe, au retour de la foire de Parthenay, avaient frappé mortellemènt Guillaume Bresdein, habitant de la même paroisse.
850Rémission accordée à Jean de la Rajace qui, dans une rixe de nuit, en revenant de la foire de Bernezay, croyant frapper un de ceux qui avaient assailli ses compagnons, avait tué son ami Gillet Bargnet.
823Rémission accordée à Guillaume.Chuffoulon, accusé de complicité dans un meurtre commis par Jean Charrier, clerc non marié, à Saint-Christophe-du-Ligneron, le 15 août précédent, à l'issue du dîner de la confrérie Notre-Dame.
889Rémission accordée à Jean Charrier, clerc, de Saint-Christophe-du-Ligneron, à l'occasion du meurtre de Christophe Pennart qui, dans une lutte commencée sans motif, avait été frappé par ledit Charrier et par Guillaume Chuffoulon.
826Rémission accordée à Jean Leroy, qui s'était atïilié à une bande de voleurs et avait pris part avec eux au pillage de l'hôtel de Jean de L'Hôpital près Pamplie.
839Rémission accordée à Perrot du Fouilloux, qui s'était affilié à une bande de voleurs et avait pris part avec eux au pillage de la maison de Jean de L'Hôpital près Pamplie.
765Rémission en faveur de Lancelot Rouault et de Perrot Letart, son valet, coupables de meurtre sur la personne de Jean de Bègues, qui entretenait des relations coupables avec la mère dudit Lancelot.
802Rémission en faveur de Jean Germain, dit Renoul, de Saint-Pierre-du-Chemin, qui, assailli par Etienne Merceron et Guillaume Nohet, prêtres dudit lieu, en se défendant et secouru par son beau-frère Jean Vergier, repoussa ledit Merceron et le frappa mortellement.
827Rémission accordée à Guillaume Brigeau, coupable d'un vol de deux veaux au préjudice de Jean Baron, qui l'avait dépossédé de la ferme de Giez, appartenant au prieuré de la Millière.
841Rémission accordée à Jacquemart de Oudain et à Jean Petit, son beau-frère, réfugiés en franchise à l'abbaye de Montierneuf de Poitiers, et poursuivis pour complicité dans le meurtre de Perrot Garnier, beau-frère de Jean de Hollande, peintre, travaillant au château de Poitiers, avec lequel ils étaient en état d'hostilité ouverte.
869Rémission accordée à Jean Mauduit et à Huguet Suyre, frères utérins, de la Fontaine près Chassignolles, qui, pour venger leur autre frère Jean Jouffrion, frappé et maltraité par Jean Baron, avaient assommé ce dernier à coups de bâton.
872Rémission accordée à Giraud et Aimery d'Orfeuille, écuyers, complices de Robert de Salles, seigneur de Chantemerlière, dans la mutilation qu'il fit subir à Merigot de Maigné.
883Rémission en faveur de Jacques de Saint-Gelais et de Jean Rogre, écuyers, ainsi que de Jean Gaschier, poursuivis pour l'assassinat de Mathurin de Gascougnolles.
793Rémission à Jean de Pons, demeurant audit lieu près Poitiers, prisonnier pour avoir enfreint « l'assurement » qu'il avait donné à son frère, Pierre de Pons, avec qui il était en discussion d'intérêt.
810Rémission accordée à Pierre Chapereau, de Corps. Au moment où il venait de surprendre Pierre Suire qui, avec sa fille et son gendre, avait coupé quatre charges d'ajoncs dans les terres de Jean du Plessis, chevalier, et se disposait à les emmener dans les prisons dudit seigneur, Jean Chapereau, son frère, frappa à la tête d'un coup de fourche ledit Pierre Suire, qui en mourut la nuit suivante.
885Rémission octroyée à Pierre Evrart, de Chiloup, poursuivi par la justice du prieur de Souvigné, pour le meurtre de Jean Bourreau.
797Rémission en faveur de Jean Marchant, de l'Isle-d'Elle, pour un homicide par imprudence sur la personne de Jean Canteau, en jouant aux boules chez le prieur dudit lieu de l'Isle-d'Elle.
820Rémission accordée à Jean Chantrer le jeune, de Nanteuil près Saint-Maixent, prisonnier à Niort pour le meurtre de Jean Boissonneau.
741Rémission accordée à Perrinet de la Charité, habitant de Thouars, prisonnier à Poitiers pour avoir, pendant l'occupation anglaise et depuis, frayé et demeuré avec une bande de faux monnayeurs qu'il aida à mettre en circulation des francs par eux fabriqués.
878Confirmation des lettres de rémission accordées par le duc de Berry, comte de Poitou, à Jean Aubert, pauvre marchand, impliqué dans diverses poursuites pour fabrication et émission de fausse monnaie.
766Rémission en faveur de Pierre Vigouroux qui, dix-huit ans auparavant, pendant six mois que dura l'occupation du château ou fort de Font-le-Bon par une compagnie d'Anglo-Gascons, servit de clerc aux capitaines dudit château, Pierre le Béarnais et Andrivet de Corsilhanne.
771Rémission accordée à Pierre Baron qui, à la sollicitation de Géheudin et de Sebran Chabot, avait produit de faux témoins en faveur de ceux-ci, dans leur procès contre Guillaume Crespin, Jean Cresson et Pierre Herbert, puis s'était évadé des prisons de Vouvant, à condition qu'il y restera emprisonné pendant deux mois.
753Rémission accordée à Jean Davy, de Saint-Aubin-du-Plain. Dans une rixe remontant à vingt-six ans, il avait frappé d'un coup de couteau Jean Richard, habitant du même lieu, qui était mort six semaines après d'une tumeur.
787Rémission accordée à Colin Coppeau, gentilhomme du pays d'Angoulême, qui s'était affilié à une bande de voleurs et avait, entre autres méfaits, dévalisé de nuit l'hôtel de Jean de L'Hôpital près de Saint-Antoine-de-la-Lande en Poitou.
828Rémission en faveur de Pierre Raveau. Condamné, pour avoir fait usage d'un faux acte de donation contre Guillaume de Vivonne, à être tourné au pilori à la Rochelle, à Esnandes et à Fontenay-le-Comte, il s'était évadé des prisons du château de la Rochelle avant d'avoir subi sa peine à Fontenay.
876Lettres de grâce accordées à Geoffroy Petit, écuyer, condamné à payer une amende de vingt livres et à être tourné au pilori à Paris, à Fontenay-le-Comte et à Saint-Jean-d'Angély, pour avoir porté faux témoignage dans un procès entre le sire de Taillebourg et Guyon de Laval.
772Rémission accordée à Maurice Buor, qui, mécontent d'avoir été ajourné devant le gouverneur de la Rochelle, à la requête de Jean Barrault, avait légèrement maltraité celui-ci et avait levé la main sur lui, au mépris de la sauvegarde royale.
755Rémission accordée à Jean Morisset, dit des Châteliers, et à Jean Maynart, demeurant le premier à la Rochemenue et l'autre à Naide, villages sur la paroisse de Saint-Loup-sur-Thouet, qui avaient été pris de nuit en flagrant délit de pêche dans l'étang de Gourgé, au détriment de Geoffroy d'Argenton, seigneur du lieu, avec un engin qu'ils avaient trouvé dans le Thouet et s'étaient approprié.
845Rémission accordée à Léger Angelet, de Saint-Georges-les-Baillargeaux, prisonnier à Poitiers, pour le meurtre de Guillaume Bloy, commis, il y a plus de quatre ans, dans une rixe où ledit Léger avait été l'agresseur.
866Rémission accordée à Louis de Nesson, prieur de Saint-André de Mirebeau, à frère Nicolas de Gironde et à Jean de Redout, poursuivis pour avoir enlevé une jeune fille de quatorze ou quinze ans, aux Roches-de-Mavault, et en avoir fait leur plaisir pendant cinq jours.
796Rémission accordée à Pierre Letart, de Nieul-le-Dolant, pour un meurtre commis lors d'un conflit qui se produisit au pèlerinage de Sainte-Flaive, entre les paroissiens de Saint-Georges de Pointindoux et ceux de Nieul-le-Dolant.
852Rémission accordée à Simon Forestier et Jeannot de la Gigardeau, poursuivis pour complicité dans un meurtre accompli, quarante ans auparavant, par une troupe d'hommes commandés par ie frère fermier du prieuré d'Entrefins, près l'Isle-Jourdain, leur maître.
870Rémission accordée à Jean Martin, dit Chrétien, demeurant à une lieue de Ruffec et antérieurement à la Couture en Poitou, poursuivi pour avoir entre autres pris cinq bœufs, qu'il prétendait provenir de la succession de Guillaume Galopeau, son parent, qui aurait dû lui être dévolue, mais que Jean Chupe, de Sunay, détenait indûment.
859Rémission octroyée à Adam Joubert, de Saint-Etienne de Marigny, poursuivi pour complicité dans un double meurtre. En repoussant une attaque à main armée de Guillaume Pierre, qui avait commis déjà plusieurs excès contre le curé et autres habitants de cette paroisse, Joubert et ses compagnons avaient frappé mortellement deux des agresseurs.
744Rémission accordée à Jean Pinon, de Louzy près Thouars, complice d'une bande de faux monnayeurs.
747Rémission accordée à Thibaut Portier, valet de chambre du duc de Berry, qui, pour se venger de Jean de Verberie, sergent à verge au Châtelet de Paris, dont il avait eu autrefois à se plaindre, le fit rouer de coups d'épées et de bâtons, au point qu'il en mourut huit jours après.
761Rémission accordée à Jean Mathie, de Tilly en Poitou, pour un meurtre commis, l'an 1369, sur la personne de Jean Bardon.
760Rémission octroyée à Héliot de la Vergne pour le meurtre de Simon Pallardi, commis dans une rixe.
805Rémission accordée à Jean Chanceau, originaire de Poitou, qui, étant geôlier du château de Meung-sur-Loire et y ayant trouvé une tasse d'argent, l'avait gardée par devers lui pendant plus d'un an, bien qu'il sût parfaitement qu'elle appartenait à Foulques de Chanac, évéque d'Orléans.
759Rémission accordée à Guillaume Turailleau et à son fils, de Mirebeau, pour le meurtre de Guillaume Chabot.
783Rémission en faveur de Jean Belleren, sergent et messier de l'abbaye du Bois-Grollant, qui, ayant pris un petit berger de douze ans, dont les bêtes paissaient dans un champ de blé sur la terre de la Cigogne appartenant à ladite abbaye, l'avait corrigé si rudement que l'entant était mort dix jours après de ses coups.
780Rémission accordée à Pierre Vigouroux, de Charroux, qui avait tué Pierre Mériot, curé d'Asnois, amant de sa femme.
840Rémission octroyée à Pierre de Breneen, écuyer, capitaine de la Roche-sur-Yon, accusé de complicité dans le rapt de Tiphaine du Fou, enlevée de force par Jean de Lezenet, son parent.
860Rémission accordée à Jean Durant, de la châtellenie de Palluau, poursuivi comme complice d'un infanticide commis par Colette Nicolas, veuve de Guillaume Peyraudeau.
880Rémission accordée à Jean Fouquaut, de la Blotière, détenu dans les prisons du seigneurde Fors, pour vol d'un porc.
770Rémission accordée à Jean Prévost, écuyer, maître d'hôtel de l'évêque de Luçon, qui, voulant punir la désobéissance de son valet, l'avait frappé si malheureusement que celui-ci en était mort quelques jours après.
873Rémission accordée à Charles de Saint-Gelais, écuyer, qui avait frappé d'un coup de couteau Louis Hervé, dit Foubert, de Chauray, parce qu'il lui avait donné un démenti. Ledit Hervé succomba aux suites de cette blessure.
816Rémission accordée à Nicolas Voyer, du Poiré-sous-la-Roche-sur-Yon, qui, attaqué par Nicolas Bonnin, son ennemi, lui avait, en se défendant, donné un coup d'épée sur la tête, dont ledit Bonnin était mort deux mois après.
843Rémission accordée à Etienne Raouleau, de Notre-Dame de Coussay, pour le meurtre de Pierre Perneteau, amant de sa femme.
865Rémission accordée à Etienne Dousset, de la Chapelle-Thireuil, qui avait frappé à la joue Jean Aymer, prieur curé dudit lieu, au cours d'une querelle qui avait éclaté entre eux à propos de la dîme.
807Rémission accordée à Mathurin Sabouraut, fils du fermier de Jehan de Puylouer à Choupe en la paroisse de Vasles, qui avait tué Pierre Rabaut, l'amant de sa mère.
791Rémission accordée à Jean de Beaufort, paroissien de Beaulieu-sous-la-Roche, qui avait assisté malgré lui à l'assassinat de l'abbé de Talmont commis, vers l'Ascension 1386, par deux moines de l'abbaye, frères Jean Assailly et Laurent Joveteau.
764Rémission accordée à Pernelle la Poissaude, complice du meurtre d'un nommé Etienne Giboin et de sa femme, parce qu'elle avait connu le complot tramé contre eux et ne l'avait pas dénoncé.
846Rémission accordée à Jean Buor pour l'enlèvement de Catherine Royrand, veuve de Colin de La Forêt, âgée de quarante ans, qui depuis avait consenti librement à l'épouser.
854Rémission accordée à Barthélémy Gautier qui, l'an 1373, pendant les guerres, avait livré aux Anglais Guillaume Gillebert, de la châtellenie de Fontenay-le-Comte, réfugié dans l'église fortifiée d'Aytré. Ceux-ci le réclamaient comme leur prisonnier et l'avaient mis à mort, après qu'il eut été remis entre leurs mains.
857Rémission accordée à Jean de Messemé, pauvre écuyer de la châtellenie de Faye-la-Vineuse, qui avait crevé les yeux de Denise, veuve de Guillaume Clément, parce qu'elle cherchait à débaucher ses filles.
788Déclaration en faveur de Jeanne, femme de Pierre Remau, portant qu'elle ne pourra être poursuivie au criminel, mais au civil seulement, à l'occasion du meurtre de Jean Bouguier, dont elle avait été cause en excitant contre lui Jean Pesas, écuyer, cousin de son mari.
871Rémission accordée à Colin Planté et à Jean Pascaut, du Gué-de-Velluire, qui avaient tué à coups de bâtons Jeanne Morel, veuve de Jean Joulain, réputée sorcière et qu'ils accusaient de leur avoir volé une oie et une paire de chausses, à condition qu'ils resteront pendant quatre mois en prison fermée et payeront une amende proportionnée à leurs moyens.
853Rémission accordée à Jeanne Ancelin, veuve de Perrotin Rousseau, qui avait frappé Marion Cessé, femme de Jean Papineau, à Niort, bien qu'elle lui eût donné assurement.
856Rémission accordée à Berthomée Nynon, femme veuve, de la paroisse Notre-Dame de Vallans, qui était accusée d'infanticide.
745Rémission accordée à Jean Vignaut pour un homicide commis sur la personne de Jean Queyrin, à condition qu'il restera un mois en prison fermée, au pain et à l'eau.
848Rémission accordée à Jean Jourdain, dit d'Anjou, couturier établi à Parthenay, pour le meurtre d'un Anglais, ouvrier couturier de passage en la dite ville, auquel il avait donné l'hospitalité et qui avait voulu abuser de sa femme, pendant son sommeil.
803Rémission en faveur de Michaut Mestraut, de Chardonchamp près Poitiers, qui, attaqué traîtreusement par un de ses compagnons, nommé Jean de Poitiers, en se défendant contre lui, lui fit une blessure mortelle.
833Rémission accordée à Jean Valée, sergent du duc de Berry, comte de Poitou. Etant allé au village de Pouzioux apposer les panonceaux du comte en signe de sauvegarde sur une maison appartenant à André Douhet et Perrot Nozilleau, et troublé dans l'exercice de ses fonctions, il avait dû mettre en état d'arrestation un nommé Jean Berjonneau. Comme il conduisait son prisonnier à Poitiers, il fut attaqué et injurié par des amis de celui-ci, contre lesquels il fut contraint de se défendre en faisant usage de ses armes. L'un des agresseurs, nommé Jean Joly, avait reçu dans la lutte des blessures dont il mourut cinq jours après.
867Rémission accordée à Robert de Salles, écuyer, seigneur de Chantemerlière, poursuivi par les officiers du duc de Berry, puis au Parlement de Paris, pour avoir mutilé Mérigot de Maigné qu'il accusait d'avoir eu des relations avec sa femme, Dauphine d'Orfeuille.
819Rémission accordée à Mathurin de Gascougnolles, écuyer, qui, en voulant défendre un homme attaqué qui s'était mis sous sa protection, avait frappé à mort d'un coup d'épée Guillaume Gouin, bâtard du curé de Chey.
762Rémission accordée à Jean Béliart, de Chanteloup, pour le meurtre d'André Sénéchal, dit Bois-Rome, qu'il avait frappé à mort en se défendant contre quatre agresseurs l'accusant faussement de vol et le menaçant de couteaux et de bâtons.
784Rémission accordée à Mathurin Garreau, complice du meurtre de Guillaume Benoist, sous-fermier d'un moulin du prieur de Saint-Cyr, victime de la brutalité d'un moine nommé frère Denis, dans une hôtellerie dudit lieu de Saint-Cyr.
809Rémission accordée à Maurice et Colin Bertin, métayers de Jean Buor, écuyer, en sa terre de la Lande, pour le meurtre de Jean Godet du Pin, de la paroisse de Saint-Hilaire de Loulay, qui leur avait cherché querelle, leur contestant le droit de pâturage dans un pré qui leur était commun et s'étant saisi de leurs bœufs.
863Rémission accordée à Jehannin Du Breuil, maréchal, d'Airvault, qui avait frappé et maltraité Guillemin Torroil, après lui avoir plusieurs fois et inutilement ordonné de cesser ses poursuites auprès de sa belle-fille, Jeannette, femme de Perrotin Attrape, aussi maréchal, demeurant audit lieu, lesdits Du Breuil et Torroil étant en état d'assurement l'un vis-à-vis de l'autre.
808Rémission en faveur de Guillaume Rochier, de Chef-Boutonne, qui, dans une rixe provoquée par son frère aîné, Huguet Rochier, avait frappé celui-ci d'un coup de faux, dont il était mort quelques jours après.
821Rémission accordée à Giret Cardinau, pour un homicide par imprudence. Conduisant du vin de Saint-Liguaire à Marans par la Sèvre, en compagnie de Perrot Claveau, ils avaient pris sur leur bateau au port de Coulon un nommé Laurent Bernard qu'ils ne connaissaient pas, et celui-ci, voulant diriger le gouvernail et ayant fait une fausse manœuvre, était tombé à l'eau et s'était noyé.
881Rémission accordée à Jean Landry, du Loudunais, pour un meurtre commis vingt ans auparavant, en état de légitime défense, sur un homme d'armes pillard.
861Rémission accordée à Jean Beuf pour complicité dans le meurtre de Guillaume Pinier, perpétré à la suite d'une querelle de jeu par Jean Raymont, dit Brilhac, à l'Isle-Jourdain.
757Rémission en faveur de Jouan Doyen, de Pierrefitte, coupable d'un meurtre sur la personne de Perrot Rogier, commis le 25 juillet 1350, en revenant de la foire de Bressuire.
864Rémission à Jean Marbeuf, dit Martin, du Châtellier près Melle, pour le meurtre, commis, l'an 1384, sur la personne de Pierre Vigier, de l'Orberie, qui l'avait attaqué.
817Rémission accordée à Jean Dalery, ancien fermier de l'imposition de douze deniers par livre à Mauzé et aux environs, qui avait frappé mortellement Michel Artus, à la suite d'une querelle provoquée par le refus de celui-ci de lui payer une somme qu'il lui devait et qu'il niait lui devoir.
825Rémission accordée à Jean Lesnare, dit de Magny, surnommé Alain, poitevin, pour un meurtre commis vingt ans auparavant à Chelles-sous-Pierrefonds.
887Rémission accordée à Pierre Fèvre, sergent de la Roche-sur-Yon, qui dans une querelle avec Perrot Dupont, contre lequel il était chargé d'exécuter un jugement d'amende, avait été contraint d'user de ses armes et l'avait frappé mortellement.
824Rémission accordée à Jean Belotin, de Souché près Niort, pour le meurtre de Perrot Paumier.
758Rémission accordée à André Gauvain, de Senillé, pour le meurtre de frère Jean Tranchée, religieux de Saint-Hilaire de la Celle et chapelain de Senillé, qui avait séduit sa femme.
842Rémission accordée à Huguet Bruneau, de Quinçay, coupable de meurtre sur la personne de Colas Gautier, qui l'avait frappé le premier et menaçait sa femme.
879Rémission accordée à Perrot Philippe, qui avait frappé mortellement, en se défendant, Jeannin Jumeaux, sergent de la terre de l'Hôpital du Puy-de-Noiron.
836Rémission octroyée à Jean Bourdeau, charpentier de Courlay, pour le meurtre de sa femme qui le trompait avec Macé Boutin.
786Rémission accordée, sous certaines conditions, à Macé Marciron, écuyer, de Verrue, qui avait tué Thomas de Chargé, dit Chapon, son fermier, à la suite d'une discussion touchant le prix de son fermage.
801Rémission accordée à Eutrope Lalemant pour le meurtre de Jeannin la Flour, à la suite d'une querelle dans un jeu de paume, à Sainte-Hermine.
794Rémission en faveur de Gillet Piart, de Cherveux, qui, ayant surpris Jean Bouchart couché avec sa femme, l'avait tué à coups de bâton.